(Trading) Tous les politiques ont les mêmes délires. A savoir celui de l' immobilier qui ne peut
que grimper, et donc sensé créer de la richesse à terme. L' Espagne n' a pas échappé à la
règle. En appliquant la fameuse doctrine " une Espagne de propriétaires ", les politiques
espagnols ont fait fort. Très fort même. Ce rêve éveillé, dont un certain Bill CLINTON fût
également adepte en son temps ( avec pour résultat la " fameuse " crise des subprimes que l' on
connait ), tout comme un certain...SARKOZY durant sa campagne électorale, a fini en chauchemar pour
les espagnols.
Le résultat est là : plus de 4 milions de chômeurs espagnols prévus en 2010. Mais les espagnols
peuvent se rassurer, le ministre de l' économie en place, a signifié que le chiffre des 5
millions ne sera pas atteint. Pour la petite histoire cela représente " juste " un taux de
chômage de...18 % cette année, et 20 % attendu par la commission européenne l' an prochain. Une
" broutille " donc.
On peut donc aujourd' hui parler de véritable fiasco du modèle économique espagnol, uniquement
basé sur l' immobilier. Comme aux Etats-unis, les politiques ont donc incité le " bon peuple "
à s' endetter à outrance pour devenir-enfin-PROPRIETAIRE. Le rêve absolu. Le capitalisme dans
toute sa splendeur, où jour après jour on est sensé devenir de plus en plus " riche ". Fort de
ce constat, on peut évidemment " claquer " bien plus à côté. Sauf que les rêves ne
correspondent que rarement à la réalité, à fortiori en matière d' immobilier. La plus-value
éventuelle réalisée sur un bien immobilier est en effet tout sauf systématique. Ceux qui, hier,
ont eu le malheur de croire qu' ils pouvaient s' enrichir en investissant dans la pierre, sont
aujourd' hui les mêmes qui pleurent en se retrouvant au chômage. Le réveil s' est fait en
fanfare pour le peuple espagnol, sans que cela n' empêche les politiques de dormir pour autant.
Les politiques espagnols peuvent donc être fiers du désastre actuel de l' économie du pays. Le
prétexte est cependant tout trouvé. La faute à la crise mondiale ma brave dame. Sauf que c' est
justement les délires de ces politiques qui ont créée la crise mondiale actuelle! Eh oui !