Ben Bernanke:
« Compte tenu des pressions exceptionnelles sur l’économie globale et le système financier,
les dommages provoqués par un défaut (de paiement) de Bear Stearns auraient pu être sévères et
extrêmement difficiles à contenir », a déclaré Ben Bernanke, le président de la Réserve
fédérale, au cours de son allocution au comité bancaire du Sénat américain. « De plus,
l’impact négatif d’un défaut n’aurait pas été confiné au système financier mais se
serait fait sentir dans l’ensemble de l’économie réelle à travers son impact sur la valeur
des actifs et sur l’accessibilité au crédit », a expliqué l’économiste.
Le 13 mars, Bear Stearns a informé la Fed et d’autres agences gouvernementales que sa situation
financière s’était significativement détériorée, menaçant de la mener à la banqueroute.
Dans les jours qui ont suivi, la Fed a en partie financé le rachat de Bear Stearns par JPMorgan
Chase.
L’allocution du président de la banque centrale américaine reprend essentiellement la teneur du
discours prononcé hier devant le congrès (lire). Ben Bernanke y prend notamment acte de la
récente dégradation de la conjoncture. « Il est clair que l’économie américaine traverse une
période très difficile », constate-t-il. « De nombreux et nécessaires ajustements économiques
et financiers ont déjà été pris, et des politiques fiscales et monétaires sont en cours qui
devraient soutenir un retour à la croissance au second semestre de cette année et l’année
prochaine », a-t-il toutefois ajouté.
Il va vite en besogne. La croissance au 2e sem. n'est pas du tout assurée !
La bourse anticipera cette croissance, c'est son rôle. Quand? Alors là, c'est une autre
histoire, cela dépend des ravages causés à l'économie. A voir !