(BFM Bourse) - Le groupe introduit en Bourse en novembre 2019 a comme il le prévoyait conclut un crédit auprès d'un syndicat de banques françaises pour lever les 380 millions d'euros qu'il doit verser à l'Etat en compensation des 25 années d'exclusivité sur l'organisation de jeux de hasard.
Dans le sillage de la loi Pacte, l’ordonnance du 2 octobre 2019 réformant la régulation des jeux d’argent et de hasard a accordé à la Française des Jeux 25 années d'exclusivité sur l'organisation de jeux de loteries (en ligne et en réseau physique) et sur les jeux de pronostics sportif (en réseau physique seulement), moyennant une compensation financière de 380 millions d’euros à verser à l'Etat avant le 30 juin 2020.
Ce montant n'étant donc pas encore réglé au moment de l'introduction, en novembre 2019, le groupe avait cependant indiqué qu'il examinait différentes possibilités de financement, citant potentiellement le recours à un crédit syndiqué (crédit négocié en une fois auprès d'un pool de plusieurs banques). De fait c'est bien cette solution qui a été retenue "pour bénéficier d’un environnement de taux d’intérêt favorable et aligner le calendrier de remboursement avec la durée des droits exclusifs".
Ainsi, la FDJ a signé mercredi, un contrat de crédit de 380 millions d’euros auprès d'un groupe de cinq banques françaises, amortissable linéairement sur 20 ans, à un taux variable mais non précisé.
"Cet emprunt vient conforter la situation financière de FDJ déjà extrêmement solide", assure l'entreprise. Le 20 mars dernier, le groupe a déjà indiqué qu'il disposait des liquidités suffisantes pour faire face à la situation en regard de l'épidémie de coronavirus qui voit en particulier son activité de paris sportifs écornée par l'annulation des compétitions.
Peu avant 11h, le titre FDJ grappille 0,9% à 22,25 euros et résiste mieux que la moyenne depuis le 1er janvier (-7% seulement).
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