(BFM Bourse) - Le Figaro a dévoilé mercredi quelques pistes des travaux de la commission Roussely - du nom de l'ancien président d'EDF, chargé en décembre dernier par Nicolas Sarkozy d'établir la feuille de route de la filière nucléaire française. Ainsi, d'après les informations du journal, le rapport préconise le renforcement de la supervision par l'Etat de la politique nucléaire civile à l'international via la création d'une haute autorité, ou plutôt le renforcement d'une autorité existante, le « Conseil de politique nucléaire ».
Celui-ci serait chargé d'examiner les projets nucléaires des pays étrangers afin de décider de la constitution des participants à l'offre en fonction des besoins du client. Le but est d'éviter la répétition de l'échec d'Abou Dhabi. Deuxièmement, si la commission Roussely devrait affirmer la prééminence d'EDF sur la filière, elle part aussi du principe qu'EDF ne peut assurer le financement seul du nucléaire à l'international.
« Il sera explicité cité que d'autres opérateurs doivent jouer un rôle clé, à commencer par GDF Suez », indique ainsi Le Figaro. De fait, « à l'avenir, le bilan de GDF Suez pourrait être mis à contribution pour financer le nucléaire à l'international à l'image des développements réalisés par EDF au cours des dernières années », commente un analyste parisien.
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