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Engie : Gdf suez se dit prêt à étudier sa participation à nabucco

jeudi 15 octobre 2009 à 12h37
Gdf suez se dit prêt à étudier sa participation à nabucco

PARIS (Reuters) - GDF Suez est prêt à étudier son éventuelle participation au projet de gazoduc Nabucco, a déclaré son P-DG Gérard Mestrallet.

"Aujourd'hui, certaines difficultés de nature politique semblent se dissiper et donc nous pourrions regarder à nouveau", a-t-il dit lors d'une présentation à la presse des activités de l'énergéticien français dans l'exploration et la production.

"Mais c'est un projet très complexe, avec beaucoup de pays de transit et qui nécessite d'être précisé quant aux origines du gaz qui permettrait de l'alimenter", a cependant ajouté Gérard Mestrallet.

"Ce n'est pas une présence dans les infrastructures qui nous intéresse mais le gaz qui pourra apporter une contribution à la palette d'approvisionnement du groupe", a également souligné le P-DG de GDF Suez.

OMV et RWE, membres du consortium Nabucco, ont fait savoir mardi qu'ils se félicitaient de l'intérêt que pourrait manifester tout groupe français en vue d'en devenir actionnaire.

Le président Nicolas Sarkozy, qui avait reçu son homologue turc Abdullah Gül vendredi dernier à l'Elysée, avait exprimé l'espoir que les entreprises françaises, "notamment GDF Suez, puissent participer pleinement" au projet.

Le projet Nabucco, qui est porté par la Turquie, l'Autriche, la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie, prévoit la construction d'un gazoduc de 3.300 kilomètres de long pour transporter 31 milliards de m3 de gaz par an en provenance d'Asie centrale, notamment vers l'Union européenne, via la Turquie et le sud-est de l'Europe.

GDF Suez avait retiré sa candidature au consortium en 2008 face à l'opposition de la Turquie, en raison de la position de la France sur le génocide arménien et de son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.

LONG TERME

Gérard Mestrallet a toutefois souligné jeudi que ce projet se ferait à plus long terme que celui de Nord Stream : "A mon avis, au plus tôt, il y aura cinq ou six ans entre une mise en service de Nord Stream et une éventuelle mise en service de Nabucco."

GDF Suez mène actuellement des discussions en vue d'une éventuelle prise de participation de 9% dans le projet de gazoduc Nord Stream. Le russe Gazprom détient une participation de 51% dans ce projet, le groupe public néerlandais Gasunie 9%, tandis que les groupes allemands E.ON et BASF en contrôlent chacun 20%.

Evoquant South Stream, un autre gazoduc qui devrait acheminer du gaz en Europe sans passer par l'Ukraine, Gérard Mestrallet a déclaré qu'une participation d'EDF à ce projet ne constituerait "en rien un éventuel obstacle" pour GDF Suez mais que le groupe ne pouvait "pas être partout" et que la question de sa présence dans ce projet ne se posait pas "pour l'instant".

A fin 2008, les approvisionnements à long terme en gaz de GDF Suez provenaient à 23% de Norvège, 15% des Pays-Bas, 14% de Russie, 12% de Moyen-Orient et Asie, 11% d'Algérie, 8% de Trinidad et Tobago, 6% d'Egypte, 4% du Royaume-Uni, 2% de Lybie et 5% d'autres pays.

En termes d'exploration et production, le groupe vise 1.500 millions de barils équivalent pétrole (Mbep) de réserves prouvées et probables à long terme, contre 704 Mbep à fin 2008.

Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot

Copyright © 2009 Thomson Reuters

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