PARIS (Reuters) - GDF Suez a confirmé vendredi son objectif en matière de dividende pour la période 2011-2013.

Le PDG de l'énergéticien, Gérard Mestrallet, a rappelé lors d'une conférence organisée à l'occasion du salon Actionaria que le groupe visait pour les deux prochaines années un dividende au moins égal à celui de l'année précédente.

"Nous prenons l'engagement de ne pas baisser le dividende", a-t-il confirmé.

Interrogé sur le débat sur l'énergie nucléaire en France, Gérard Mestrallet n'a pas souhaité prendre position.

"Nous n'avons pas de nucléaire en France, nous en avons en Belgique. J'ai assez à faire avec la Belgique", a-t-il dit, alors que les formations politiques belges sont parvenues mardi à un accord pour relever la taxe sur le secteur de l'électricité nucléaire et la porter à 550 millions d'euros.

"En France, j'ai voulu être partenaire de l'EPR de Flamanville en son temps, d'ailleurs je devrais remercier ceux qui ne m'ont pas permis de l'être", a ajouté Gérard Mestrallet.

Ces déclarations interviennent lors qu'EDF, le grand rival de GDF Suez, a dû annoncer en juillet un nouveau retard de deux ans pour la construction du réacteur nucléaire de nouvelle génération, que les écologistes souhaitent arrêter.

Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez

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