(BFM Bourse) - L'Etat a tranché en faveur d'EDF. Interrogé sur Europe 1, Eric Besson, le ministre de l'Energie, a indiqué mardi que le groupe d'Henri Proglio revendrait son électricité nucléaire à ses concurrents au prix de 40 euros le mégawatheure entre le 1er juillet et le 31 décembre prochains, puis de 42 euros au-delà.
Cette décision intervient dans le cadre de la loi sur la nouvelle organisation du marché de l'électricité, dite loi Nome, qui oblige EDF à revendre jusqu'à 25 % de la production de ses centrales nucléaires à ses concurrents, Poweo, Direct Energie et GDF Suez. Celui-ci souhaitait que le tarif fixé ne dépasse pas les 36 euros/MWh, tandis qu'EDF estimait que les investissements nécessaires à l'entretien et au renouvellement de son parc nucléaire justifiaient un prix de 42 euros au minimum.
L'annonce est bien accueillie à la Bourse de Paris, où l'action EDF progresse de 5,3 %, à 28 euros, et signe la plus forte hausse de ce début de séance. Les analystes d'Aurel BGC ont salué la nouvelle, estimant que les tarifs retenus, « en maintenant inchangé les autres hypothèses de valorisation, […] entrainent une création de valeur estimée à 1,3 milliard d'euros (soit un impact de +0,7 euro par action EDF) ».
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