PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy souhaite que le groupe EDF soit traité à égalité avec les autres candidats au rachat des 57% du capital du groupe belge Distrigaz vendus par le français Suez pour des raisons de concurrence, a-t-on appris auprès de la présidence française.
Lors d'un entretien avec le président français, le Premier ministre Belge, Yves Leterme, a fait part de sa préoccupation de voir le marché de l'énergie dominé en Belgique par des groupes français, si EDF rachète effectivement Distrigaz.
Selon l'entourage de Nicolas Sarkozy, le président français a répondu que Suez-GDF était en réalité un groupe franco-belge et il a souhaité qu'EDF "ne soit ni mieux ni moins bien traité" que les autres prétendants.
Il a dit qu'il "n'y avait aucune raison que tout le monde ait le droit de concourir pour acheter Distrigaz sauf EDF" et que la France "demandait simplement qu'EDF soit traité comme les autres et qu'ensuite chacun serait jugé en fonction de ses mérites", a-t-on précisé de même source.
L'action Distrigaz a été suspendue en Bourse de Bruxelles dans l'attente d'un communiqué.
Nicolas Sarkozy s'est en revanche déclaré d'accord avec l'idée émise par le gouvernement belge d'un mécanisme de concertation préalable avant tout recours éventuel de l'Etat belge et l'Etat français à leur golden share dans Suez-GDF pour protéger les actifs du groupe situés sur leur territoire respectif, ajoute-t-on à l'Elysée.
Emmanuel Jarry
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