(CercleFinance.com) - Crédit Suisse a entamé ce matin le suivi du titre du groupe électronucléaire français EDF avec un premier conseil de 'surperformance'. L'objectif de cours associé de 31,50 euros se compare aux 27,5 euros auxquels le titre se négocie en Bourse de Paris ce matin.

Selon les analystes, les intérêts des actionnaires privés d'EDF sont maintenant alignés sur ceux de l'Etat, qui détient 85% de son capital environ. L'Etat incite désormais le groupe à mieux utiliser son capital et à augmenter ses dividendes.

En outre, EDF prépare la prolongation de la durée de vie de ses réacteurs, ce qui pourrait porter la valeur d'actif net à 33 euros par action. Sa capacité de production devrait augmenter de 12 gigawatts d'ici 2020. Enfin, EDF se focalise ses investissements sur les moyens de production de période de pointe et entend jouer aussi la carte britannique, où les prix sont plus élevés qu'en France.

Le moment semble bien choisi pour passer à l'achat sur le titre EDF pour le long terme, estiment les analystes, alors que le groupe mettra à jour ses objectifs financiers le 29 juillet. Par ailleurs, le Royaume-Uni où le groupe est présent n'entend pas renoncer à l'atome, à la différence de l'Allemagne et de l'Italie. Et les tarifs français gagnent progressivement en clarté.

Crédit Suisse estime enfin que la valorisation actuelle du groupe ne reflète pas à court terme la croissance de ses bénéfices.

Après 0,55 euro en 2010, les analystes de Crédit Suisse tablent sur un bénéfice par action EDF de 1,91 euro en 2011 puis 2,20 euros en 2012. Au titre de 2011, le coupon attendu à 1,17 euro devrait générer un rendement de 4,2%.

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