(CercleFinance.com) - Dans un secteur pour le moins étrillé ces dernières années par la déstructuration du marché européen de l'électricité, HSBC se demande si EDF ne serait pas, lui, “sauvé des eaux”. Tout en maintenant leur conseil acheteur de “surpondérer” la valeur, les analystes ont relevé ce matin leur objectif de cours de 24 à 26 euros. L'un des arguments : le gouvernement pourrait relever le tarif ARENH d'ici décembre. En Bourse de Paris ce matin où l'indice CAC 40 reste neutre, l'action EDFen tient la tête en prenant 2,2% à 23,6 euros.

En effet, “après les hausses de tarifs annoncées en juillet, nous nous attendons à ce que le gouvernement s'en tienne aux objectifs de la loi NOME”, pour “nouvelle organisation du marché de l'électricité”, qui impose notamment que les prix de la vente imposée d'électricité nucléaire par EDF à ses concurrents couvre ses coûts de production.

“Le tarif ARENH (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique, soit 42 euros le mégaswatt/heure à ce jour) devrait être relevé d'ici décembre”, pronostique HSBC, “ce qui présagerait d'une hausse des tarifs réglementés”.

Notons à cette heure que sur le marché de produits électriques européen EEX, le contrat à terme 2014 dit calendrier 2014 cote 43,5 euros/MWh environ après s'être négocié jusqu'à fin août, et pendant quatre mois environ, aux environs immédiats du cours-plancher de 42 euros/MWh.

De ce fait, selon HSBC, “la visibilité d'EDF s'améliore, ce qui justifie le relèvement d'objectif.

HSBC table sur un bénéfice par action EDF de 1,84 euro cette année, puis de 2,20 euros en 2014 .


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