BRUXELLES (Reuters) - Le géant français de l'électricité EDF et le groupe néerlandais de services aux collectivités Nuon sont tous les deux intéressés par le rachat des 25,5% du belge SPE que Gaz de France doit vendre dans le cadre de sa fusion avec Suez, rapporte mercredi le quotidien Le Soir.
Le britannique Centrica, qui possède lui aussi 25,5% de SPE, le deuxième électricien belge, dispose d'un droit de préemption sur la part convoitée et pourrait envisager d'y recourir pour prendre le contrôle de SPE, écrit Le Soir sans identifier pas ses sources.
La fusion entre GDF et Suez va provoquer une restructuration du secteur belge de l'énergie d'autant que Suez s'est également engagé à céder les 57,5% qu'il détient au sein de Distrigas, le principal opérateur gazier de Belgique.
La semaine dernière, Suez a annoncé qu'il désignerait laquelle des trois compagnies, EDF, ENI, E.ON il privilégiera pour le rachat de sa part de Distrigas.
Suez a déjà fait savoir qu'il souhaitait l'échanger contre des actifs de l'une des trois compagnies.
Selon des articles de presse, SPE pourrait également être intéressé par le rachat de la part de Suez au sein du gazier belge.
Julien Ponthus, version française Nicolas Delame
Copyright (C) 2007-2008 Reuters
Recevez toutes les infos sur EDF en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email