(CercleFinance.com) - DBV Technologies a fait état ce mardi post-clôture d'environ 3,9 millions d'euros de produits opérationnels à l'issue des neuf premiers mois de son exercice 2014, contre 2,5 millions un an plus tôt …
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La publication par DBV Technologies de son chiffre d’affaires trimestriels, symbolique à ce stade de développement, est un prétexte pour nous de revenir sur l’une des sociétés de biotechnologie française qui a le plus le vent en poupe.
Bientôt le Nasdaq | Crédits photo : DBV Technologies
Bientôt le Nasdaq | Crédits photo : DBV Technologies
L'analyse (Investir)
DBV Technologies a annoncé, hier soir, avoir consigné au titre des neuf premiers mois de l’année des produits opérationnels de 3,9 millions d’euros, en hausse de 1,4 million, sous l’impulsion d’une augmentation du crédit d’impôt recherche. « Cette progression est représentative des efforts de R&D réalisés, à la fois dans les domaines préclinique et clinique », commente la biotech qui a mis au point une technologie révolutionnaire dans le traitement des allergies, le Viaskin. Celui-ci consiste en une administration de l’allergène via un patch, ce qui permet une capture de celui-ci par les cellules dendritiques de la peau sans passage massif dans la circulation sanguine (donc un moindre risque de choc anaphylactique).
Les ventes de Diallertest, test-patch de diagnostic de l’allergie aux protéines de lait, se sont élevées à un peu plus de 200.000 euros, triplant quasiment sur un an en raison d'un effet de stockage chez le partenaire commercial de la société.
Le plus gros potentiel de marché de DBV Technologies est dans le traitement de l’allergie à l’arachide (Viaskin Peanut), une pathologie non traitée qui touche 1,5 % de la population mondiale et que l’administration Obama a érigé en priorité sanitaire. Les bons résultats de phase clinique II publiés récemment vont permettre à la société, qui bénéficie déjà d’une procédure accélérée des institutions de santé américaines (FDA), de commencer une phase III. « Nous pouvons prétendre à d’autres procédures (breakthrough et SPA) de la FDA permettant d’activer, sous son contrôle, les développements de la dernière étape », nous indique le président, Pierre-Henri Benhamou, qui a décidé que DBV irait seul sur le marché américain en créant sa propre force de vente. L’objectif : conserver toute la valeur du produit.
Une introduction sur le Nasdaq est prévue la semaine prochaine, au mieux. Elle s’accompagnera d’une levée de fonds d’une centaine de millions d’euros.