(BFM Bourse) - Après les (vives) inquiétudes sur la santé des activités de BFI - qui ont particulièrement visé BNP Paribas et Société Générale avant leur mise au point –, celles concernant la possible suppression du dividende des banques françaises, et les rumeurs (démenties) sur le besoin d'augmentation de capital de BNP Paribas, une autre menace se profile pour les banques françaises.
« La question du goodwill revient sur le devant de la scène », préviennent jeudi les analystes de CM-CIC Securities. Crédit Agricole est la banque française qui paraît au broker la plus exposée à cette thématique, en particulier en ce qui concerne Emporiki, banque grecque acquise en 2006 pour 3,3 milliards d'euros.
Le Goodwill, ou écart d'acquisition correspond à la différence entre le prix payé pour une entreprise et la valeur comptable de ses fonds propres (situation nette). CM-CIC Securities rappelle que de nombreuses acquisitions ont été réalisées à des prix très onéreux ces dernières années, avec l'amorce de consolidation du secteur bancaire dans un environnement très porteur. Conséquence, il y a maintenant un risque portant sur « les milliards d'euros de goodwill » qui ont résulté de ces opérations, avertit le broker.
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