(BFM Bourse) - Après son plongeon de 9% de vendredi (-9,1% à 23,1 euros à 9h55), Cellectis regagnait 5% lundi matin (+23,1 euros à 9h55). Le titre a pâti en fin de semaine dernière des problème de toxicité rencontrés par la biotech américain Juno Therapeutics lors d'une étude clinique de Phase I dans la leucémie.

Les investisseurs y ont vu en effet un élément inquiétant quant à la sûreté d'emploi de la technologie des cellules CAR-T également utilisée par Cellectis dans la même indication.

Pour autant, la situation rencontrée par Juno ne semble pas pouvoir être transposée à Cellectis. Juno a en effet expliqué que les décès étaient survenus en raison de l'insertion d'un nouveau régime de chimiothérapie utilisé avant l'injection de cellule CAR-T.

Or, le protocole de l'étude de Phase I menée par Pfizer et Servier, les partenaires de Cellectis, dans la même indication que Juno "ne comprend pas de pré-traitement de chimiothérapie avant l'injection des cellules CAR-T de Cellectis", fait remarquer lundi Portzamparc.

Le broker estime "dans ce contexte, [que] nous ne devrions pas voir apparaître le même type de problèmes que pour Juno". Pour Portzamparc, la baisse du titre liée à l'annonce de Juno semble ainsi injustifiée. Le courtier a donc confirmé lundi sa recommandation "Acheter" et son objectif de cours de 50 euros sur Cellectis.