(BFM Bourse) - Le cours de Bourse du spécialiste de la grande distribution bondit de plus de 6% jeudi matin, dopé par la croissance des ventes trimestrielles. Dans la foulée, HSBC a relevé son conseil à l'achat.

Le titre Carrefour s'envole de +7,35% à 16,72 euros jeudi vers 09h30, le marché saluant le retour d'une nette croissance de ses ventes. Mercredi après la clôture, Carrefour a dévoilé une croissance comparable des ventes de 2,1% au troisième trimestre 2018, marquant une nette accélération par rapport aux six premiers mois de l'année 2018 au cours desquelles le chiffre d'affaires avait augmenté de seulement 0,7%.

Dans ce contexte, HSBC a relevé de "conserver" à "achat" sa recommandation avec un nouvel objectif de cours à 18,5 euros contre 15 euros précédemment. À noter que le titre progresse dans des volumes d'échange significatifs puisque plus d'un million d'actions ont été échangés dès le premier quart d'heure d'échanges.

L'amélioration des ventes en France saluée par les investisseurs

Contrairement au reste de l'Europe où le groupe a affiché des résultats dans la lignée de ceux du premier semestre, en baisse de 1,5% à cause, notamment, des ventes en Italie et en Espagne, Carrefour a bénéficié d'une plus forte dynamique en France. Au troisième trimestre, les ventes ont crû de 1,6% dans l'Hexagone à magasins comparables (+2,1% sur un an en données publiées), grâce à une progression sur l'ensemble des formats de magasin.

Ces bons résultats sur le marché domestique étaient particulièrement attendus par les investisseurs, le groupe ayant régulièrement rencontré de grandes difficultés commerciales dans l'Hexagone. À la même époque l'an dernier, Carrefour annonçait d'ailleurs des ventes en repli de 0,9% sur un an glissant en France, à magasins comparables.

Non seulement le distributeur a bénéficié d'un marché plus porteur cette année, mais il a également réduit son retard par rapport à l'ensemble des acteurs. "L’alimentaire a particulièrement soutenu cette tendance, tandis que les marchés non-alimentaires sont restés négativement orientés", précise Carrefour.