(BFM Bourse) - Cybergun, un spécialiste du tir de loisir, a fait un point mercredi sur les résultats du premier volet défensif du plan de retournement validé fin 2014. Premier chantier du plan de relance, la baisse des coûts, estimée à 2 millions d'euros sur l'exercice 2015/2016, notamment grâce à des réductions structurelles de 22% du nombre de postes au niveau mondial, qui ont été réalisés ou sont en cours de finalisation sur avril et mai.

Cybergun a également augmenté les prix de 3% en Europe au 1er janvier 2015 sur les 200 références les plus vendues pour contribuer à la remontée du taux de marge brut et avoir mis en place la même mesure aux Etats-Unis à compter du 1er avril 2015. A cette date, les prix connaitront par ailleurs à nouveau une hausse de 15% en Europe pour compenser les effets liés à la baisse de l’euro.

Au 31 mars 2015, la Société enregistre une nouvelle réduction des stocks (-6,7 M$) et en particulier des stocks à rotation très lente. A cette date, le stock théorique (avant inventaire final) repasse pour la première fois sous la barre symbolique des 20 M$. Par ailleurs les créances clients sur le groupe – dont le montant était proche de 10 M€ au 31 mars 2014 – sont soumises depuis quelques semaines à une action forte pour les recouvrer.

Par ailleurs, le nombre de références a été réduit de près de 1 000 à 300 au sein du nouveau catalogue 2015. En parallèle, un travail de fond est toujours en cours pour simplifier le portefeuille de marques et de noms commerciaux avec une fin du chantier prévue fin juin 2015, en même temps que la fin des chantiers de rationalisation des implantations mondiales.

Enfin, Cybergun a mis en place une politique de communication permettant aux salariés, clients, fournisseurs, licensors et actionnaires d’être tenus informés régulièrement des avancées des chantiers menés par la société.

Au final, le Groupe estime avoir d’ores et déjà sécurisé environ 4 M€ de gain au niveau de l’Ebitda pour l’exercice 2015/2016, mais annonce dès à présent qu’une partie de ces gains seront réinvestis dans la force de vente et le marketing, piliers du volet offensif.