par Kyle Peterson
FARNBOROUGH, Royaume-Uni (Reuters) - Le 787 "Dreamliner", le nouveau long-courrier de Boeing, a atterri en Grande-Bretagne dimanche, effectuant son premier vol en dehors des Etats-Unis pour le plus grand plaisir des passionnés d'aviation.
A leur descente de l'appareil, les dirigeants de Boeing, dont le directeur général Jim McNerney, ont été accueillis par une horde de journalistes. Le patron de l'avionneur américain n'a en réalité pas effectué le vol vers l'Angleterre à bord du 787, dans lequel il est monté après l'atterrissage.
Le vol du nouveau long-courrier a également été suivi dans ses moindres détails par les médias sociaux, témoignant de l'intérêt que suscite l'appareil au-delà du secteur et des passionnés d'avions.
Le 787 devrait s'imposer comme la vedette du salon aéronautique de Farnborough qui débute ce lundi. Des soucis techniques de dernière minute ont un temps fait craindre une annulation du vol qui était très attendu.
Le pilote Mike Bryan a raconté aux journalistes que l'atterrissage sur la "courte" piste de Farnborough au terme d'un vol de neuf heures lui avait rappelé ses atterrissages sur des porte-avions dans la Navy. Mais il n'a pas tari d'éloges sur l'appareil qui a décollé de Seattle avec 16 autres membres d'équipage et une batterie de matériel pour conduire des tests.
L'appareil qui a effectué le vol, le Dreamliner numéro trois, n'accueillera jamais de passager car il fait partie des trois avions exclusivement dédiés aux tests. Les trois prochains appareils-tests qui seront construits pourront en revanche être commercialisés.
Le 787 promet d'être davantage économe en carburant grâce une structure allégée faite de titane et de matériaux composites à base de fibres de carbone.
Toutefois, les vols expérimentaux se déroulent plus lentement que prévu depuis le premier vol inaugural réalisé en décembre dernier et qui avait déjà provoqué la frénésie des médias.
Les premières livraisons à un client japonais ont déjà été retardées de plus de deux ans en raison de problèmes de production.
Au cours du week-end, l'avionneur a réaffirmé qu'il n'avait pas modifié son calendrier de livraisons pour le 787 et qu'il espérait toujours livrer les premiers appareils au quatrième trimestre 2010 même si un report à 2011 était possible, ajoutant que la décision n'avait pas été prise pour le moment.
Gwénaelle Barzic pour le service français
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