(BFM Bourse) - Les déclarations en amont du G20 à propos de la création d'un nouvel outil de mesure du risque, le ratio de levier (leverage ratio), « ont refocalisé l'attention sur les ratios de capital des banques françaises », écrit mardi UBS.
D'après le broker, le décalage défavorable qui existe entre les établissements tricolores et leurs pairs européens ont ravivé les inquiétudes de certains investisseurs quant à l'éventualité de nouvelles augmentations de capital.
Mais alors que l'on sort à peine de la crise, UBS juge "contre-intuitif" de pousser les banques françaises à renforcer leurs fonds propres, d'autant qu'elle ont justement montré une plus grande résistance que leurs pairs.
UBS prévoit donc un scénario central dans lequel les nouvelles règles de régulations ne seraient pas vraiment pénalisantes. Elle seraient suffisamment flexibles et laisseraient le temps aux banques de relever leurs ratios de fonds propres de façon organique.
Toutefois, le broker n'exclut pas le risque de nouvelles réglementations plus agressives à l'issue du G20. Ce qui, couplé avec le souhait de rembourser les aides de l'Etat et l'augmentation prévue de la pondération du risque de marché, pourrait au pire les pousser à reconsidérer leur position sur la nécessité d'augmenter ou non leur capital, et au mieux faire pression sur la distribution des dividendes.
BNP Paribas est la banque française la moins bien placée en terme de ratios de capital, fait remarquer mardi UBS. Le broker maintient ainsi son opinion « Neutre » sur la valeur dans l'attente d'éclaircissements après le G20.
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