(Cercle Finance) - La banque française BNP Paribas pourrait épauler Barclays dans son projet de rachat d'ABN Amro, selon le Wall Street journal. Mais rien n'est encore joué.

Barclays n'a de fait pas encore mis la main sur la banque néerlandaise, même si un accord pourrait être annoncé pas plus tard que lundi, selon le quotidien financier américain. Mais cette annonce a déjà été repoussée plusieurs reprises, appelant en la matière à la plus grande prudence.

Dans sa tentative de rachat d'ABN Amro Barclays doit toutefois encore faire face à l'offre concurrente de Royal Bank of Scotland, Fortis et Banco Santander Central Hispano qui agissent de concert. Leur proposition n'est toutefois pas vue d'un très bon oeil par la Banque centrale néerlandaise, qui a un droit de veto sur un éventuel rachat de l'une des plus importante banque néerlandaise. L'objectif est de fait d'éviter un démantèlement d'ABN Amro pour les autorités néerlandaises.

En cas de succès, Barclays ne serait en tout cas pas mécontent de partager le coût d'une telle opération, qui valorise ABN Amro à au moins 80 milliards de dollars.

Le français BNP Paribas pourrait ainsi être notamment intéressé par la filiale américaine d'ABM Amro, ABN's LaSalle Bank. Mais Bank America serait également être sur les rangs. La vente de certains actifs d'ABN Amro pourrait également trouver les faveurs de BBVA, en particulier l'italien Antonveneta. Mais en l'occurrence, une cession est peu probable, compte tenu de la réticence des autorités néerlandaises.

Aucun accord n'aurait été signé à ce jour avec BNP Paribas, BBVA ou Bank America, toujours selon le Wall Street journal.

Le titre BNP Paribas progresse de 0,82% à 83,91 euros à la Bourse de Paris.

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