(BFM Bourse) - La décision de la cour d'appel de Bruxelles de limiter le nombre de droits de vote à l'assemblée générale de Fortis prévue le 9 avril à Bruxelles ravive l'incertitude sur le rachat par BNP Paribas de 75% de Fortis Banque. Seuls les investisseurs devenus actionnaires de Fortis au plus tard le 14 octobre 2008, pourront s'exprimer sur cette opération.
Le suspense renaît sur ce vote qui paraissait dernièrement, sinon assuré, du moins beaucoup moins risqué que lors de la précédente assemblée générale du 11 février dernier.
Celle-ci s'était soldée par le rejet, avec une marge infime (50,26% contre 49,74%) de la résolution concernant la vente des 50% de Fortis Banque à l'Etat belge, rendant impossible la mise en oeuvre de l'accord de transfert de 75% des actions de Fortis Banque à BNP Paribas. L'opposition de l'assureur chinois Ping An, premier actionnaire de Fortis, avait scellé le sort du projet de BNP Paribas.
Or, souligne aujourd'hui les analystes d'Exane BNP Paribas, la décision de la cour d'appel de Bruxelles, « augmente le poids relatif de Ping An, qui détient une participation de 5% dans Fortis ». Le broker rappelle que seulement 20% des actionnaires de Fortis avaient assisté à la dernière assemblée générale. « Une nouvelle fois, le vote devrait être très serré et Ping An jouera un rôle décisif », estime Exane. Le groupe chinois n'a toujours pas dévoilé ses intentions.
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