PARIS (Reuters) - BNP Paribas, Société générale, Calyon (groupe Crédit agricole) et Natixis ont tous dit être peu exposés à la crise qui frappe Doubaï après la demande de l'émirat d'obtenir un moratoire de ses créanciers sur la dette de Dubai World, l'une de ses plus importantes entreprises.
Vers 10h15, les banques françaises surperformaient toutes l'indice sectoriel européen des banques DJ Stoxx en hausse de 0,12% après une chute de plus de 5% jeudi.
Les problèmes de dette de Doubaï, hérités d'un boom immobilier qui a vu la construction des immeubles les plus hauts du monde, ont suscité de vives inquiétudes parmi les investisseurs occidentaux, qui s'étaient tournés vers la région du Golfe pendant la crise financière mondiale.
L'émirat a officiellement annoncé mercredi qu'il allait demander aux créanciers de Dubai World, le conglomérat qui a piloté son expansion effrénée ces dernières années, de donner leur accord à un moratoire sur plusieurs milliards de dollars de dette.
Ce moratoire constituerait la première étape de la restructuration de Dubai World.
Doubaï a tenté de rassurer les marchés jeudi en précisant que son entreprise bénéficiaire DP World, qui exploite 49 ports dans le monde, ne serait pas inclue dans la restructuration.
Julien Ponthus, édité par Matthieu Protard
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