(BFM Bourse) - Après la Grèce, l'Irlande, l'Espagne ou encore le Portugal, c'est maintenant vers la Belgique que les marchés financiers se tournent dans l'épineux dossier de la dette souveraine. Selon Le Figaro qui cite un rapport trimestriel du bureau d'analyse CMA, la Belgique figure en haut de la liste des pays les plus menacés par une faillite.
CMA se base sur la prime d'assurance que les grands investisseurs payent en échange d'un éventuel risque sur les bons d'Etat, rappelle le quotidien, qui ajoute que "cette prime d'assurance n'a augmenté au quatrième trimestre pour aucun pays aussi fortement que pour la Belgique".
"C'est la raison pour laquelle la Belgique figure pour la première fois sur la liste des 20 pays ayant le plus gros risque lié à la dette", poursuit le journal.
Une situation qui n'arrange pas les choses ce lundi à la Bourse de Paris, en net repli vers 11h20 (le CAC 40 cède 1,47% à 3 808 points). Déjà affecté par des craintes sur de nouveaux impôts, le secteur bancaire s'enfonce dans le rouge. Crédit Agricole recule de 3,4% avec Société Générale (-3%), BNP Paribas (-2,5%) et Natixis (-2,1%).
Autre sujet d'inquiétude, après Bâle III et les dettes européennes, la question des prélèvements. Selon le Financial Times, le Crédit Agricole sera la banque la plus touchée par de nouveaux impôts en Europe.
La banque verte pourrait ainsi être taxée jusqu'à 24% de son bénéfice avant impôts, suivi par ING (21%) et le danois Danske Bank (15%), précise le FT qui cite le rapport préparé pour la réunion du Conseil européen, le mois dernier.
D'après le quotidien financier, la banque française estime à seulement 4% l'impact de ces taxes sur son bénéfice avant impôts 2009.
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