(Cercle Finance) - BNP Paribas annonce un bénéfice net en hausse de 21% pour le troisième trimestre, une performance que le groupe explique par sa faible exposition aux activités touchées par la crise du 'sub-prime' américain.

Sur le trimestre écoulé, l'impact net de la crise des crédits hypothécaires est estimé à 186 millions d'euros au niveau de l'ensemble des revenus du groupe.

Concernant les financements de LBO, dont le montant au 30 septembre s'élevait à 3,7 milliards d'euros, les ajustements de valeur, destinés à tenir compte des nouvelles conditions de marché, atteignent 194 millions d'euros.

Dans son communiqué, BNP Paribas ajoute que les ajustements de valeur passés sur les portefeuilles de titrisation sont 'd'un montant très faible', à savoir 36 millions d'euros.

Au final, le bénéfice net part du groupe du troisième trimestre s'est établi à 2.027 millions d'euros, contre 1.675 millions d'euros au troisième trimestre 2006.

Son produit net bancaire s'est inscrit en hausse de 12,6% pour totaliser 7.690 millions d'euros. Le groupe note en particulier que ses activités de marché se sont très bien comportées, avec des revenus en hausse de 23,9% par rapport au troisième trimestre 2006.

Quant au coût du risque, l'impact de la crise a été de 115 millions d'euros, l'essentiel de ce montant (97 millions d'euros) provenant d'une dotation à la provision de portefeuille IFRS, au titre du secteur de la construction résidentielle aux Etats-Unis.

'Dans un contexte de crise, le groupe a réalisé de très bonnes performances au troisième trimestre, grâce à l'engagement de ses équipes, à sa politique de contrôle des risques, et à la pertinence de son modèle de développement', explique Baudouin Prot, le directeur général du groupe bancaire.

'Dans une conjoncture qui demeure incertaine, BNP Paribas continuera d'appuyer sa stratégie sur un portefeuille équilibré de métiers bien positionnés', conclut-il.

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