(BFM Bourse) - Le message de Fortis de vendredi dernier se voulait rassurant. Réagissant au plongeon de son cours de Bourse, l'établissement belgo-néerlandais annonçait qu'il allait céder des actifs d'une valeur de 5 à 10 milliards d'euros, tout en assurant qu'il disposait de liquidités et était solvable. Un week-end plus tard, les pays du Benelux ont annoncé qu'ils étaient chacun prêt à prendre une participation dans le capital de la banque pour la sauver. Une forme de « nationalisation provisoire destinée notamment à écarter le scénario d'une reprise par une banque étrangère », indiquent Les Echos.
Le quotidien financier précise que BNP Paribas « était ouvertement sur les rangs », évoquant un prix de 1.60 euros par action Fortis offert par la première banque française. A titre de comparaison, Fortis cotait 5.20 euros vendredi soir sur Euronext Bruxelles… Mais la solution de reprise par BNP Paribas s'est heurtée aux garanties exigées par ce dernier pour envisager un rachat.
La réunion dimanche soir entre le chef du gouvernement belge, Yves Leterme, le ministre des Finances néerlandais, Wouter Bos, le président de la Banque centrale néerlandaise, Nout Wellink, et le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a par ailleurs débouché sur le principe de la cession des activités d'ABN AMRO. Acquises par Fortis en 2007 pour 24 milliards d'euros, elles seraient à présent vendues pour seulement 10 milliards d'euros à ING.
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