(BFM Bourse) - Dans son récent rapport d'information fait "au nom de la mission commune d'information sur la notion de centre de décision économique et les conséquences qui s'attachent, en ce domaine, à l'attractivité du territoire national", le Sénat évoque "la vulnérabilité qui concerne la plupart des grands groupes" français.
Une étude réalisée par le cabinet Ernst & Young à la demande de la mission commune d'information relève qu'"un peu moins de la moitié des sociétés de l'indice SBF 120 pourraient théoriquement, à court ou moyen terme, faire l'objet d'une OPA hostile par une société française ou non-résidente, dont les chances de réussite seraient réelles".
Il ressort de cette étude qu'"un ensemble restreint de 24 sociétés paraît plus particulièrement vulnérable à une OPA, en raison de la concomitance d'une part élevée d'actionnariat flottant, d'un niveau soutenu de rotation du capital, de protections juridiques relativement faibles, et le cas échéant de rumeurs de rachat".
Soitec est l'une de ces sociétés, de même que Accor, Air Liquide, Altran Technologies, Atos Origin, Bourbon, Business Objects, CGGVeritas, Compagnie de Saint-Gobain, Danone, Dexia, Ipsos, Lafarge, Néopost, Rhodia, Schneider Electric, Scor, Société Générale, Technip, Téléperformance, Thomson, Valéo, Vallourec et Vivendi.
Recevez toutes les infos sur ATOS en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email