(BFM Bourse) - Atari s'est offert hier l'un des rebonds les plus impressionnants de son histoire boursière, flambant de 63,5% en clôture à 1,70 euro, dans des volumes d'échange épais (1,1 million de titres traités). Aucune information pourtant n'est venue expliquer cette poussée de fièvre, l'éditeur de jeux vidéo ayant récemment publié ses comptes semestriels, marqués par une perte nette de 8,2 millions d'euros, contre -9,2 millions d'euros à la même période de 2010.
Si ce n'est un article du blog technologique TechCrunch.com publié il y a trois jours, qui nous plonge dans la nostalgie du début des années 70, lorsque Atari fut fondé. Il insiste surtout sur la transformation d'un Groupe qui peine à redresser ses comptes, ancrés dans le rouge depuis plusieurs années dans un environnement très concurrentiel, et sur la volonté d'un management plus déterminé que jamais à "réinventer" Atari en éditeur de jeux pour mobiles et réseaux sociaux.
Les revenus sont toujours faibles mais le fait de se focaliser sur des jeux moins nombreux et plus rentables commence à payer, si bien que le PDG Jim Wilson a annoncé que la société recrute en ce moment... Bonne nouvelle ?
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