(BFM Bourse) - Le groupe sidérurgique a livré un résultat brut d'exploitation supérieur aux attentes au quatrième trimestre et a indiqué anticiper une croissance de la demande d'acier en 2025.

Malgré un environnement compliqué pour les aciéristes, avec d'importantes surcapacités, Arcelormittal a tiré son épingle du jeu. Le groupe voit son action progresser de 21% sur un mois et de 33% sur six mois.

Ce jeudi 6 février plus particulièrement, l'action du groupe sidérurgique grimpe de 8% en début d'après-midi, signant la deuxième plus forte hausse du CAC 40 derrière Société Générale (+11,6%), la bourse saluant la publication des comptes du quatrième trimestre de l'industriel.

"Arcelormittal a publié des résultats solides", résume Oddo BHF. L'entreprise a dégagé des revenus de 14,71 milliards de dollars, en croissance de 1% sur un an.

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Génération de trésorerie robuste

Le résultat brut d'exploitation s'est établi à 1,65 milliard de dollars en hausse de 14% sur un an, soit 8% au-dessus du consensus Visible Alpha, de 1,53 milliard de dollars.

Le résultat opérationnel a atteint 529 millions de dollars à comparer avec une perte de 2 milliards de dollars un an plus tôt.

"Dans l'ensemble, une performance encore solide au Brésil dans un contexte économique fort et une contribution résistante de l'Europe grâce à un bon contrôle des coûts ont compensé un recul en Amérique du Nord dû à des prix plus bas et à des volumes réduits", décrypte Oddo BHF.

Le courtier souligne la bonne performance sur la génération de cash, le groupe ayant dégagé un flux de trésorerie disponible de 1,32 milliard de dollars au quatrième trimestre, ce qui lui permet d'arriver à un chiffre positif sur l'ensemble de 2024, à 260 millions d'euros. En conséquence, la dette nette s'établit à 5,1 milliards de dollars, soit un peu mieux que le consensus Visible Alpha (5,33 milliards de dollars).

Oddo BHF note également le ton optimiste de la société sur ses perspectives. Arcelormittal a indiqué anticiper une nette progression de la demande d'acier pour 2025. La société s'attend à une progression de la consommation d'acier hors Chine de 2,5% à 3,5% cette année.

"Alors que la demande à court terme reste faible, les niveaux de stocks sont bas, en particulier en Europe, de sorte que la société est optimiste sur le fait que l'activité de restockage complétera l'amélioration réelle de la demande en temps voulu", explique l'entreprise.