(BFM Bourse) - Alstom a enregistré jeudi la deuxième plus mauvaise performance parmi les valeurs du Cac 40. La faute aux chiffres de prises de commandes décevants publiés par le suisse ABB, dont le titre a dévissé à Zurich de 18,5%. Celui-ci a fait état d'une progression de 7% de ses prises de commandes au troisième trimestre, à 8,89 milliards de dollars, contre plus de 9,5 milliards de dollars attendus par les analystes. De même, le bénéfice net de 927 millions de dollars s'est révélé inférieur aux attentes du marché.
Ces informations sont tombées alors que le ralentissement de la croissance noté la veille chez Schneider Electric en Asie en général et en Chine en particulier, alimentait déjà certaines inquiétudes.
Pourtant, « ABB et Schneider travaillent en aval des activités d'Alstom et dépendent davantage des investissements industriels, de la construction de bâtiments et dans une moindre mesure du résidentiel », souligne André Chassagnol, directeur de la recherche de HPC. L'analyste explique que « les commandes d'Alstom dépendent des opérateurs de réseaux électriques qui n'ont pas la même sensibilité à la conjoncture économique que les clients d'ABB et Schneider ». A l'heure de la crise du crédit, André Chassagnol, dont l'objectif de cours sur Alstom reste inchangé à 80 euros, précise enfin que « les groupes comme EDF et la plupart des opérateurs asiatiques n'ont pas de problèmes de trésorerie ».
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