(BFM Bourse) - Comme prévu Tom Enders, le patron d'EADS, et Ian King, son homologue au sein du groupe de défense britannique BAE Systems, se sont réunis mardi soir pour faire le point sur le projet de fusion des deux entreprises. Il n'y aurait ni accord, ni abandon, tout laissant à penser que les deux parties pourraient demander au gendarme boursier britannique un prolongement des négociations de 28 jours supplémentaires.

Pour le moment, le dossier achoppe toujours sur poids cumulé des Etats au capital du futur groupe, ainsi que sur la demande allemande d'en obtenir le siège, rappellent ce matin Les Echos.

Selon les informations du journal, Londres et Paris seraient cependant parvenus à un accord pour aplanir leur différend sur le premier point. Si la France refuse de s'engager par écrit à ne pas aller au delà d'une participation de 9% comme le souhaite la Grande-Bretagne, les deux parties auraient trouver une sorte d'arrangement mutuel dans lequel chacun s'engagerait à consulter l'autre s'il souhaite augmenter sa participation.

Reste enfin à éclaircir la question du futur poids de l'Allemagne au capital, celle-ci ayant obtenu de Londres et Paris l'autorisation de monter à 9% (après fusion), mais ce qui suppose que l'Etat allemand débourse plusieurs milliards pour racheter les 15% de Daimler (avant fusion) dans un contexte de rigueur budgétaire.