PARIS (Reuters) - L'ancien co-président d'EADS, Noël Forgeard, réfute les soupçons pesant sur lui dans le cadre des investigations de l'AMF sur d'éventuels délits d'initié au sein du géant européen d'aéronautique et de défense et affirme que l'enquête "a été menée à charge."
L'Autorité des marchés financiers a confirmé mardi nourrir des soupçons de délit d'initié chez EADS. Son enquête, qui met en cause 17 actuels ou anciens dirigeants, a été transmise au parquet de Paris .
"Je suis très content que l'on entre dans la phase contradictoire claire et transparente", déclare mercredi Noël Forgeard, dans une interview au Parisien.
"J'espère que nous serons amenés à répondre, les autres personnes incriminées et moi, à des accusations précises. Pour l'instant, l'enquête a été menée à charge", estime-t-il.
Interrogé sur le grief de "manquement aux obligations de bonne information du marché" sur les retards du programme A380, l'ancien dirigeant indique que "la communication avec le marché résulte d'un consensus interne du conseil d'administration. Imaginer que toutes ces personnes aient pu s'entendre pour distiller une information trompeuse au marché est parfaitement irréaliste."
Matthias Blamont
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