NEW YORK (Reuters) - Le magazine Barron's met ses lecteurs en garde contre les risques qui pèsent sur l'action d'EADS, maison mère de l'avionneur Airbus, dans son édition datée du 5 avril.

Selon Barron's, les retards, la hausse des coûts, la baisse de la demande et la question de la protection des emplois de ses salariés représentent un danger pour l'action EADS.

Jean Charles Mériaux, gestionnaire de portefeuille chez DCNA Finance, a expliqué à Barron's qu'il craignait que les retards et les lourdes dépenses induites par le développement de l'A380 et l'appareil de transport militaire A400M puissent également concerner l'A350 pour lequel Airbus a reçu 500 commandes et qui doit être mis en service en 2013.

Il juge en outre que les difficultés du groupe sont accentuées par le fait que la France et l'Allemagne cherchent à surprotéger l'emploi dans les usines de leurs pays.

"Si la rentabilité et les commandes nouvelles ne s'améliorent pas, l'atterrissage risque d'être difficile", écrit Barron's.

Jonathan Stempel, Nicolas Delame pour le service français

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