(BFM Bourse) - EADS, ainsi que les dirigeants concernés d'EADS et d'Airbus, ont pris acte de la décision du collège de l'AMF d'initier des procédures concernant l'information financière d'EADS ainsi que d'éventuels délits d'initiés.
"Enfin, EADS et ses dirigeants concernés vont pouvoir se défendre", réagit Louis Gallois. Le dirigeant ajoute qu' "EADS apportera son soutien aux dirigeants dans leur défense, et entend démontrer qu'EADS a observé les standards d'excellence en matière de communication au marché, et a toujours agi en complète transparence".
"Désormais, souligne Louis Gallois, EADS et les personnes concernées seront en mesure de se défendre et de confronter l'interprétation de l'AMF avec leur propre explication des faits. Ils ont l'intention d'exercer vigoureusement leur droit de défense devant la commission des sanctions de l'AMF qui décidera d'éventuelles sanctions pécuniaires après audition des parties".
Etant donné qu'aucune décision n'a été prise sur le fond à ce stade, EADS insiste sur le fait que le principe de la présomption d'innocence doit prévaloir.
Le groupe considère par ailleurs que le risque financier associé à la procédure ainsi engagée et ses conséquences éventuelles n'est pas significatif. Il reconnaît cependant que "cette procédure peut avoir des conséquences dommageables pour son image et sa réputation".
Les Echos estiment aujourd'hui que le constructeur pourrait "se voir fragiliser au niveau international", alors qu'il vient de remporter un important contrat face à Boeing. "Sur le plan politique ensuite, car la mise en cause de dirigeants allemands du groupe pourrait menacer l'équilibre franco-germanique de la gouvernance", explique le quotidien financier.
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