(BFM Bourse) - Entendus hier par la commission des Finances de l'Assemblée nationale, les dirigeants de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ont nié avoir reçu des instructions du gouvernement au moment de l'acquisition d'une participation de 2.25% au capital d'EADS, au printemps 2006.
Confirmant ce que Thierry Breton a affirmé devant la même commission en fin de semaine dernière, Augustin de Romanet, directeur général de la CDC, a assuré que « la Caisse des dépôts a agi de manière autonome ». Quant à l'Etat, il n'a eu vent de l'opération « qu'une fois qu'elle a été rendue publique », assure Augustin Ramonet, qui était secrétaire général adjoint de l'Elysée au moment des faits.
Une des nombreuses questions que pose cette affaire des potentiels délits d'initié chez EADS concerne la décision prise par la CDC de se renforcer au capital du groupe d'aéronautique et de défense en mars 2006, alors même qu'une note de l'Agence des participations d'Etat (APE) publiée deux mois plus tôt recommandait à l'Etat de se désengager partiellement de sa participation de 15%. Dominique Marcel, le directeur financier de la CDC, répond que l'institution « n'est pas destinataire des notes de l'APE ».
A la Bourse de Paris, l'action EADS gagne 0.9% après quelques minutes de cotation, à 22.60 euros.
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