(BFM Bourse) - L'AMF a rendu les premières conclusions de son enquête sur les ventes suspectes de titres effectuées entre novembre 2005 et mars 2006 avant que l'annonce des retards de production de l'A380 ne fasse chuter l'action.
Elles sont accablantes. Dans un document transmis au parquet de Paris que Le figaro s'est procuré, le régulateur, conclut à un délit d'initié massif.
En se concentrant sur les seuls hauts dirigeants d'EADS et d'Airbus et les actionnaires de référence, l'AMF met en cause dans sa note préliminaire les deux codirecteurs généraux, Noël Forgeard et Thomas Enders, le directeur général délégué Jean-Paul Gut, et des membres du comité exécutif François Auque (division espace), jussi Itavuori (DRH), Fabrice Bregier (division Eurocopter), Ralph Crosby (EADS USA) et Stefan Zoller (systèmes de défense).
La liste établie par l'AMF comprend également les groupes Lagardères et DaimlerChrysler, représentés par leurs patrons Arnaud Lagardère et Manfred Bischoff.
Enfin, chez Airbus, le Figaro cite Gustave Humber, les directeurs généraux délégués John Leahy (relations clients) et Charles Champion (responsable du programme A380) et des membres du comité exécutif: Erik Pillet (DRH), Henri Coupron (directeur des achats), Thomas Williams (programmes militaires), Alain Flourens (centres d'excellence), Olilvier Andries (coopérations internationales) et Andreas Speri (directeur financier).
Le journal évoque également une présentation du business plan d'EADS à l'Etat en décembre 2006, à l'issue de laquelle une note est envoyée au ministre des finances, Thierry Breton, pour l'inciter à vendre une partie de ses actions.
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