(BFM Bourse) - L'affaire des soupçons de délit d'initiés chez EADS, avec la mise en examen de deux anciens dirigeants du groupe d'aéronautique et de défense, « endommage très gravement [la] réputation […] de l'entreprise », estime Tom Enders dans un entretien à la Tribune.
« Je ne vais pas spéculer sur l'évolution de ce dossier, sur les prochaines étapes attendues ou sur qui aura le droit de parler avec qui », ajoute-t-il, qualifiant les accusations de l'AMF d' « absurdes ».
Selon l'Autorité des marchés financiers, dix-sept membres des comités exécutifs d'Airbus et EADS, dont Tom Enders, ont cédé massivement des actions entre les mois de juillet 2005 et juin 2006, avant l'annonce officielle des retards pris par le programme de production de l'A380 et la chute de l'action EADS qu'elle avait entraînée.
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