WASHINGTON (Reuters) - EADS va sans doute étudier une contre-offre sur le groupe d'électronique de défense DRS Technologies lors de la réunion lundi de son comité exécutif mensuel, a-t-on appris vendredi de source informée sur EADS.

La source interrogée, qui a requis l'anonymat, a reconnu un certain nombre de différends sur le sujet, tout en soulignant un intérêt constant d'EADS à faire une contre-offre.

"Je ne sais pas ce qui va se passer et il se peut qu'il y ait certains obstacles en interne, mais vraiment, il y a un très grand intérêt pour DRS", a-t-on dit.

Le groupe américain a accepté cette semaine une OPA de l'italien Finmeccanica à 81 dollars par action.

DRS a fini vendredi à 78,32 dollars à la Bourse de New York.

Les dirigeants du groupe européen d'aéronautique et de défense ont fait des déclarations contradictoires au sujet de DRS.

Un porte-parole d'EADS a rappelé les commentaires du patron d'EADS Louis Gallois mercredi. "(DRS) est sur notre liste de cibles, nous étudions la situation, aucune décision n'a été prise", a-t-il déclaré mercredi.

"DRS crée des effets de synergies et mérite qu'on regarde l'affaire sérieusement", a déclaré le porte-parole.

Ralph Crosby, responsable d'EADS North America, avait indiqué vendredi dernier que le groupe envisageait sérieusement une offre sur DRS dans le cadre de son développement sur le marché de la défense aux Etats-Unis.

En revanche, Hervé Guillou, patron de la branche Défense et systèmes de communications d'EADS, a indiqué mercredi qu'un rachat de DRS n'était "pas une priorité aujourd'hui".

EADS a annoncé le 22 avril dernier le rachat de la société californienne PlantCML, spécialisée dans les systèmes destinés aux appels d'urgence, pour 350 millions de dollars.

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