(CercleFinance.com) - Soucieux de ne pas différer la mise en oeuvre de son programme A350, Airbus, filiale du groupe EADS, devrait prendre des mesures d'économies supplémentaires et effectuer des délocalisations hors de la Zone euro.
L'objectif est de compenser l'échec de la vente de ses sites de Méaulte et Saint Nazaire-Ville à Latécoère, qui devait permettre d'externaliser une partie des investissements de l'avionneur et de bénéficier de réductions de coûts.
Cette solution envolée, Airbus a décidé de lancer le programme A350 sur ses fonds propres. Ce qui ne sera toutefois pas sans conséquences...
Selon le journal Les Echos, Thomas Enders, le patron d'Airbus a précisé dans un courrier adressé aux salariés du groupe que pour faire face au développement de son nouveau long courrier ' les mêmes niveaux d'efficacité que ceux qui auraient été garantis par de nouveaux partenaires seront demandés aux sites concernés '.
En un mot, il faudra faire des efforts supplémentaires au delà des économies déjà attendues dans le cadre du programme d'optimisation des coûts Power 8. Car au delà de l'arrêt des négociations avec Latécoère pour la vente des sites français, Airbus n'est pas parvenu non plus à finaliser la vente de trois de ses sites allemands : Nordenham, Varel et Augsbourg.
Ces cinq sites devraient au final être placées dans une filiale à 100% d'EADS, indique le quotidien économique, qui ajoute que la vente de cette structure pourrait intervenir dans un délai de trois ans. La cession des sites de Filton, en Grande-Bretagne, et de Laup- heim, en Allemagne n'est pour sa part pas exclue à court terme.
Le titre EADS chute de 2,1% à 15,5 euros à la Bourse de Paris.
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