Wall Street n'a pas réussi à sécuriser les gains de la matinée : les indices US effaçaient l'intégralité de leur pertes de la veille et moyennant un gain de 1% supplémentaire demain (la séance des '4 sorcières s'y prête', seul Tokyo pourrait gâcher la fête vendredi matin), sécurisaient pratiquement un 8ème mois de hausse consécutif.
Les opérateurs tablent logiquement sur une poursuite de la consolidation à l'horizontal (4 semaines déjà), voir sur un léger biais haussier durant la 'trêve des confiseurs'.
Ce 18 décembre, le S&P500 gagne 0,8% vers 6.775 (6.800 au plus haut du jour), le Nasdaq-100 prend +1,5% (avec une contribution décisive de Micron, à +10,2%), le Dow Jones se contente de +0,15%, le Russell-2000 +0,65% à 2.509 (c'est proche des records absolus).
Le secteur qui a plombé le S&P500, c'est celui de l'énergie avec la lourde rechute de -1,5% du baril de 'WTI' (à 55,85$) dans l'après-midi, entrainant un repli moyen de 2% ses pétrolières : -4,6% sur Diamondback, -3,65% sur Marathon Petroleum, -3,3% sur Devon, -3% sur Range Resources, -2,85% sur Conoco Philllips, -1,2% sur Chevron.
En ce qui concerne le terme boursier de décembre qui s'achève demain, ce sera globalement un très beau millésime avec +2% pour le 'S&P', +3,5% pour le Nasdaq-100, +3,7% pour le Dow Jones.
Le petit risque de déception pouvait venir des 'chiffres du jour' mais il n'en a rien été, et ce fut même une bonne surprise : les prix à la consommation ralentissent plus fortement qu'attendu et se replient de -0,4% à 2,7% contre 2,9% attendu en novembre sur un an (contre +3% en septembre).
Hors énergie (+4,2%) et produits alimentaires (+2,6%), deux catégories souvent volatiles, le CPI 'core' est ressorti à 2,6% le mois dernier, un taux là aussi en repli et inférieur de 0,4 point au consensus de marché.
Des chiffres à relativiser : 'Comme pour l'emploi, le BLS n'a pas pu recenser en octobre tous les prix pour le calcul de l'indice des prix à la consommation, car cela réclame des visites physiques chez les commerçants et des requêtes par téléphone', rappelait Oddo BHF en début de semaine.
'Franchement, ces chiffres ne s'annoncent pas si déterminants que ça', prévenait Michael Brown, analyste marchés chez Pepperstone. 'A ce stade, la Réserve fédérale semble surtout focalisée sur le marché du travail qui commence à caler, et non pas sur l'inflation', souligne-t-il.
En ce qui concerne le 'Philly FED' il est ressorti en nette baisse de -8,5Pts à -10,2 alors qu'il était attendu en hausse à +3, le baromètre de l'activité chute de 49,9 vers 41,6.
Des chiffres qui sont au final jugés peu décisifs : les T-Bonds se détendent ce soir de -2Pts sur le '2 ans' à 3,465%, de -2,7Pts vers 4,122% sur le '10 ans' et -2,4Pts sur le '30 ans' à 4,804%.
Après clôture, Fedex réagitssait modérément à la publication de bénéfices nettement supérieurs aux attentes (4,82 contre 4,11$/titre), le profit annuel est revu à la hausse à 18$ : le gain reste contenu autour de +1,5% en transactions électronique.
A noter un nouveau repli assez impulsif des 'cryptos' en fin d'après-midi avec un Bitcoin retombé vers 84.700$ et un Ethereum retombé vers 2.800$.
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