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Marché : Nouveau record annuel sur le Nasdaq

lundi 4 mars 2019 à 07h33
BFM Bourse

(CercleFinance.com) - Wall Street a fini le mois de février un peu à bout de motivation mais le début du mois de mars a restauré la mécanique haussière... avec un petit coup de pouce du côté des rumeurs d'avancée vers un accord commercial sino-américain.

Mais cela fait 2 mois que ce gimmick vient servir de prétexte à la poursuite du rally haussier, en alternance avec les banques centrales redevenues les meilleurs amies des marchés (Jerome Powell s'est déclaré à leur écoute mardi dernier, et a promos de se montrer 'patient' sur les taux).

Le Dow Jones prend 0,43% à 26.026 (il finit la semaine étal), le S&P500 engrange +0,65% à 2.803 (+0,4% hebdo) et le Nasdaq +0,83% (nouveau record annuel à 7.595 et +0,9% hebdo.

Le Nasdaq boucle une 10ème semaine de hausse consécutive, le S&P500 une 5ème (et 9 sur 10 depuis le 24 décembre).
Le Dow Jones affiche +11% depuis le 1er janvier, le 'S&P' également (meilleure entame d'année depuis 1987).

Les indices boursiers semblent en lévitation... ou plutôt semblent s'alimenter des indicateurs 'macro' avec une étrange faculté: plus c'est mauvais, plus les cours montent.

Cela fait 10 ans que le marché fonctionne sur le principe 'bad news is good news' avec la conviction que les banques centrales voleront au secours de l'économie avec toujours plus de largesses monétaires.

Et la rafale de chiffres publiés ce vendredi était assez exceptionnelle : pas un seul n'était 'bon'... et tous étaient pires que prévus.

Les dépenses des ménages américains ont chuté de 0,5% en décembre, selon le Département du Commerce, là où les économistes anticipaient en moyenne une progression de 0,3%, après une hausse de 0,6% en novembre 2018.
La forte baisse de Wall Street aurait pesé sur le moral des consommateurs... mais peut-être aussi le psychodrame autour du 'shutdown'.

De leur côté, les revenus des ménages aux Etats-Unis se sont accrus de 1% en décembre, puis se sont tassés de 0,1% en janvier 2019 alors que le consensus visait une augmentation de 0,3%.

En ce qui concerne l'inflation aux USA, la hausse de l'indice de prix PCE a ralenti de 0,1 point à 1,7% en décembre, mais s'est maintenu à 1,9% en 'core' (en excluant les éléments traditionnellement volatiles que sont l'énergie et l'alimentation).
La déflation pourrait faire son retour d'ici la fin du 1er semestre 2019.

Nette dégradation de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan, à 93,8 points au mois de février, alors que les économistes tablaient sur 95,8 points.

Les 2 indices d'activité manufacturière publiés vers 16H (PMI et ISM) sont tous les deux mauvais: le PMI IHS Markit chute de 54,9 vers 53 en février (au plus bas depuis 18 mois), l'ISM manufacturier fait pire encore avec -2,4Pts à 54,2 février (contre 55,5 anticipé).

Autant de mauvais chiffres en l'espace de 2 heures, c'est rare, ce qui l'est plus encore, c'est la dégradation du marché obligataire puisque le rendement des T-Bonds US s'est tendu de +4Pts à 2,754%.
Tout semble fonctionner à l'envers puisque les bons du Trésor auraient dû se détendre et les indices boursiers corriger symétriquement.

La vedette du jour fut sans surprise GAP (+16,2%) qui envisage de séparer son portefeuille de marques. Dans son sillage, Foot Lockers a pris +6% et L-Brand +5,2%.

Bon comportement d'ensemble des valeurs 'énergie' avec un gain moyen supérieur à +1,5% (Noble +3%, Anadarko, Range et Devon prennent +2,1%, Occidental Petroleum et Nal Oilwell +2,2%).

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