(Reuters) -Le Padcev, traitement du groupe américain Pfizer et de l'entreprise japonaise Astellas, associé au Keytruda du laboratoire américain Merck, réduit le risque de récidive, de progression de la tumeur ou de décès chez les patients atteints d'un cancer de la vessie, ont annoncé samedi les sociétés concernées.
L'essai de phase avancée a porté sur des patients atteints d'un cancer de la vessie invasif sur le plan musculaire (MIBC), qui n'étaient pas éligibles à une chimiothérapie avec le traitement anticancéreux couramment utilisé, le cisplatine, ou qui l'avaient refusée, et qui ont reçu l'association Padcev-Keytruda avant et après la chirurgie.
L'association du Padcev et du Keytruda a montré une amélioration de la survie sans événement - qui mesure la durée pendant laquelle un patient reste à l'abri d'une récidive de la maladie et d'autres complications - avec une réduction de 60% du risque de récidive, de progression de la tumeur ou de décès chez ces patients, par rapport à la chirurgie seule. Elle a également permis une amélioration de la survie globale, avec une réduction de 50% du risque de décès.
Réduire de moitié le risque de décès dans ce contexte constitue une avancée remarquable pour les patients dont les options thérapeutiques sont limitées et qui sont souvent confrontés à des pronostics défavorables, souligne Jeff Legos, en charge de l'oncologie chez Pfizer.
Le cancer de la vessie est le neuvième cancer le plus fréquent au monde. Le MIBC, qui représente 30% de tous les cancers de la vessie, est un type de cancer qui se développe dans la couche musculaire de la paroi de la vessie.
(Rédigé par Sriparna Roy à Bangalore; version française Claude Chendjou,)
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