BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne va proposer d'interdire les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici le 1er janvier 2027, soit un an plus tôt que prévu, dans le cadre d'un 19ème paquet de sanctions contre Moscou liées à la guerre en Ukraine, a-t-on appris vendredi de sources européennes.
La Commission présentera sa proposition plus tard dans la journée de vendredi.
Les nouvelles sanctions devraient également frapper davantage de navires "fantômes" utilisés par Moscou pour contourner les restrictions limitant ses exportations de pétrole, ainsi que les cryptomonnaies, les banques russes et d'Asie centrale, les raffineries chinoises et certaines zones économiques permettant à la Russie d'importer du matériel à double usage pour son armée.
L'une des sources a déclaré que l'interdiction du GNL était devenue une "priorité" après un appel, mardi, entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président des États-Unis Donald Trump.
L'UE avait proposé de se passer progressivement de GNL russe d'ici le 1er janvier 2028 à travers différents textes, mais Donald Trump a exhorté à plusieurs reprises le bloc à cesser plus rapidement ses achats d'énergie russe avant toute nouvelle action de sa part pour faire pression sur Moscou.
(Reportage Lili Bayer, John Irish et Julia Payne, rédigé par Makini Brice, version française Blandine Hénault et Benjamin Mallet, édité par Augustin Turpin et Blandine Hénault)
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