allemand a un prix affolant la capitalisation boursiere depasse deja 579 millions d'euros et
l'allemand a rajouter 12% de plus pour avaler le français !!! il reste un 2eme francais coté
ALALO dont la capitalisation boursiere est de 4.68 millions d'euros avec un flottant de pres de
75% donc opeable - il faut s'attendre a une attaque sur cette proie aussi selon moi soit par axel
springer soit par un concurrent qui repliquerait!
l rappel ire :
Acheter-louer.fr : "Nous sommes convaincus du potentiel d'Acheter-Louer.fr"
Lundi 29 novembre 10 à 09:30
(Tradingsat.com) - Acheter-Louer.fr vient de négocier le rééchelonnement de ses dettes courantes
et le gel du remboursement de ses échéances de remboursement jusqu'au 31 décembre 2012. Le point
avec Fabrice Rosset, PDG du spécialiste de la presse immobilière gratuite en Île-de-France, et
président du directoire du groupe Adomos, sa maison-mère.
Tradingsat.com : Acheter-louer vient de négocier le gel de sa dette. La société est-elle sortie
d'affaire ?
Fabrice Rosset : Pour comprendre cette renégociation, il faut remonter à la crise immobilière de
2008-09, qui a coûté la vie à 10 ou 15 % des agences immobilières et obligé les survivants à
fortement réduire leur budget de communication. Une époque très difficile pour les diffuseurs de
petites annonces... On se souvient par exemple du dépôt de bilan de Refleximmo [en 2009, NDLR],
et, plus récemment, du placement en redressement judiciaire de Comareg, l'éditeur du journal «
Paru-Vendu ». Acheter-Louer s'en tire à meilleur compte, mais la période a été très difficile
: la baisse d'activité a compromis le remboursement de la dette contractée pour financer le
développement commercial du site Internet [lancé en 2007, NDLR], et nous avons dû nous rapprocher
des banques de la société pour négocier avec eux un rééchelonnement de ces créances. L'accord
auquel nous sommes parvenus après un peu moins de six mois de négociations prouve que les
difficultés de la société ne sont pas structurelles. Donc oui, Acheter-Louer est bien tiré
d'affaire. La reprise du marché immobilier en Île-de-France joue d'ailleurs en notre faveur : il
est vraisemblable que nous n'aurions pas trouvé de terrain d'entente avec les banques il y a un
an.
Tradingsat.com : Quelles sont vos perspectives ?
Fabrice Rosset : Il est d'ores et déjà acquis que nous ferons mieux cette année qu'en 2009.
Nous renouons progressivement avec nos niveaux d'activité d'avant la crise. Un certain nombre de
facteurs joue en notre faveur. Nous venons de parler du redémarrage de l'immobilier francilien ;
nous en profitons d'autant mieux que, pour la partie presse, nous n'avons plus qu'un seul
concurrent direct sur ce marché depuis la disparition de Réfleximmo : Logicimmo, qui est moins
bien implanté que nous dans la région. Dans l'Internet, nous avons revu complètement notre
stratégie en nous concentrant sur les produits à valeur-ajoutée et en proposant une offre
différente de celle des autres acteurs du secteur. Tous les quinze jours, nous diffusons nos
annonces de deux manières complémentaires : via mail à plus de 1,2 million d'abonnés de plus de
25 ans, et par widget, à plus d'un million de personnes très ciblées. Nous sommes les seuls à
utiliser ce type de diffusion. Pour le moment, nous travaillons avec 150 agences immobilières, mais
nous avons l'intention de développer ce nombre très rapidement.
Tradingsat.com : Adomos ne détient plus que 23 % du capital d'Acheter-Louer.fr, contre 56 % il y a
quelques semaines. D'autres cessions sont-elles prévues ?
Fabrice Rosset : Non. Ces cessions de titres ont eu lieu au mois de septembre, à un moment où nous
avions besoin de trésorerie, et rien ne permettait encore d'affirmer que les négociations avec
les banques seraient finalisées. La situation actuelle est très différente, et nous avons
d'autant moins l'intention de continuer à nous désengager que nous sommes convaincu du potentiel
d'Acheter-Louer.fr.
Tradingsat.com : Vous attendez-vous à un fort rebond de l'action ?
Fabrice Rosset : Maintenant qu'il n'y a plus d'hypothèque sur l'avenir de la société, le
contraire serait très étonnant ! Acheter-Louer propose un vrai produit innovant, dans le cadre
d'une stratégie offensive et validée par ses créanciers : je ne vois pas comment son cours de
bourse pourrait ne pas suivre. Je vous rappelle que l'action, qui s'échangeait à plus de 2 euros
il y a un an, a touché un plus bas de 75 cents au mois de septembre... Le titre est remonté dans
la région des 1 euro, c'est un bon début, mais il ne s'arrêtera pas là !
Tradingsat.com : Avec un flottant de 75 %, ne craignez-vous pas qu'Acheter-Louer fasse l'objet
d'une offre publique d'achat ?
Fabrice Rosset : Techniquement et juridiquement, une OPA est tout à fait possible. Maintenant, je
ne pense pas qu'un acheteur prendrait le risque de lancer une offre sur la société sans s'être
au préalable entendu avec ses dirigeants et avec Adomos. Le secteur de la petite annonce doit
encore se remettre des effets de la crise, mais une fois que les choses se seront stabilisées, il
est probable que les acteurs se rapprocheront les uns des autres, ne serait-ce que pour faire le
poids face au géant SeLoger. Et à ce moment là, rien ne dit qu'Acheter-Louer ne sera pas du
côté des prédateurs plutôt que des proies !
Propos recueillis par Emmanuel Salbayre