(BFM Bourse) - Thomson est de nouveau une « penny stock ». Le titre du spécialiste des technologies vidéo numériques dévisse de plus de 10% à 0,90 euros, son plus bas niveau en séance depuis le 22 décembre dernier. La chute dépasse les 30% depuis que le groupe a dévoilé, le 29 janvier, une dette nette de 2,1 milliards d'euros fin 2008, largement supérieure au montant de ses fonds propres (1,5 milliard d'euros).
En conséquence de quoi, Frédéric Rose, le patron du groupe, a pris contact avec ses créanciers pour négocier un accord sur la dette, sachant qu'en vertu du contrat passé avec les banques, les fonds propres ne devaient pas être inférieurs à l'endettement. Pour éviter la banqueroute, Thomson a aussi l'intention de vendre des actifs pour environ 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel, soit 20 % de ses ventes.
Troisième piste, Thomson a déposé un dossier auprès du Fonds stratégique d'investissement (FSI), créé par le gouvernement pour sécuriser le capital d'entreprises stratégiques. D'après les Echos du jour, le fonds souverain français devrait annoncer dès la semaine prochaine ses premières prises de participations. Le quotidien financier rapporte que les sept administrateurs du groupe « ont été agacés que des entreprises disent publiquement être entrées en discussions avec le fonds, comme ce fut le cas de Thomson ». La raison, le signal négatif envoyé au marché « si, après examen du dossier, nous décidons de le rejeter », explique un membre du fonds cité par Les Echos...
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