(BFM Bourse) - Plus que quatre jours avant la date critique du 16 juin, à laquelle on saura si Thomson est parvenu ou non à trouver un accord avec ses créanciers sur la dette. Alors que des rumeurs de faillites – démenties - avaient fait plonger le titre le mois dernier, aucune information ne filtre cette fois-ci sur les discussions.
Mais entre le pire, c'est-à-dire la faillite, et le moins pire, qui va très probablement – selon les analystes - consister à transformer la dette en nouvelles actions entraînant une massive dilution, les actionnaires n'ont a priori pas beaucoup d'espoir.
Ils ne sont d'ailleurs pas seuls à s'inquiéter. D'après Les Echos, deux projets de reprise visant le site de Thomson Angers, qui fabrique essentiellement des décodeurs Internet, suscitent en effet des craintes chez les salariés. Les deux candidats au rachat de l'usine ne garderaient que 150 emplois sur les 360 existants.
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