(BFM Bourse) - La lourde correction subie la semaine dernière par Vallourec et ArcelorMittal a deux explications. D'une part, les investisseurs ont souhaité prendre leurs bénéfices sur les deux seuls titres ayant nettement progressé depuis le début de l'année. D'autre part, ce mouvement de vente a été favorisé, voire déclenché, par les rumeurs de faillite des constructeurs automobiles américains General Motors et Chrysler. Le secteur automobile demeure en effet l'un des plus gros clients de l'industrie sidérurgique.
Sauf que dans le cas de Vallourec, l'explication ne tient pas. "Nous ne comprenons pas pourquoi l'action a chuté suite aux informations sur General Motors", s'étonnent aujourd'hui les analystes de Credit Suisse. Le broker souligne que l'environnement économique du fabricant de tubes OCTG (Oil Country Tubular Goods) est particulièrement favorable: le nombre des forages pétroliers augmente dans le monde tandis que les cours du pétrole évoluent à plus de 140 dollars.
Credit Suisse continue ainsi de viser 310 euros sur Vallourec, soit un potentiel de hausse de 54% par rapport au cours actuel.
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