(BFM Bourse) - Compte tenu des importants retards et surcoûts dans la construction de son usine de dessalement d'eau de mer à Melbourne, en Australie, l'annonce faite il y a trois jours par Suez Environnement de la réception commerciale de cette usine, qui a atteint sa pleine capacité de production d'eau potable (avec 450 000 m3/jour), constitue assurément une bonne nouvelle.
D'après les estimations des analystes de Bryan Garnier, l'usine devrait apporter au groupe 30 millions d'euros de revenus et générer 3 à 4 millions d'euros d'EBITDA supplémentaires par an. Mais, "plus important, cela devrait marquer la fin du cycle de mauvaises nouvelles" concernant ce contrat de 600 millions d'euros, pour lequel Suez Environnement a dû passer 345 millions d'euros de dépréciations, souligne le broker.
A présent, "les risques semblent limités et le groupe n'exclut pas des reprises sur dépréciations", poursuit Bryan Garnier. Le courtier, qui maintient son opinion "Neutre" (objectif de cours de 10 euros) sur Suez Environnement, n'attend cependant rien de concret à court terme, et rappelle qu' "il s'agit d'une affaire compliquée".
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