(BFM Bourse) - Un soutien financier direct de l'Etat à PSA Peugeot Citroën « peut s'envisager dans des conditions qui ne modifient pas la répartition [du] capital [du constructeur automobile], [son] indépendance et [sa] liberté d'action », indique Christian Streiff, président du directoire du groupe dans une interview au Figaro.
« L'Etat ne doit pas se substituer au management de l'entreprise ni à ses actionnaires. C'est à eux qu'il appartient de trouver les meilleurs équilibres entre besoins de financement, rémunération du capital et attentes du marché », ajoute M. Streiff. Hier, également dans un entretien au Figaro, Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie, estimait que, « en contrepartie [du] soutien financier [de l'Etat], la montée dans le capital [de certains constructeurs pouvait], dans certains cas, être une monnaie d'échange ».
Interrogé sur les perspectives d'évolution des marchés automobiles, Christian Streiff considère qu'« on a peut-être touché le fond. Un fond très bas, puisque l'ensemble de la production automobile mondiale se situe à environ 75 % de ce qu'elle était il y a un an. Mais il semblerait que la plupart des pays ne descendront pas en dessous des niveaux qu'ils ont atteints », ajoute-t-il.
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