Connexion
Mot de passe oublié Pas encore de compte ?

STELLANTIS

STLA - NL00150001Q9 SRD PEA PEA-PME
7.750 € +0.51 % Temps réel Euronext Paris

Stellantis : Grâce à l'accord commercial entre les États-Unis et le Japon, l'automobile européen carbure en Bourse

mercredi 23 juillet 2025 à 09h55
Stellantis grimpe en Bourse

(BFM Bourse) - L'ensemble des actions du secteur progressent après que Washington a noué un accord avec Tokyo permettant de réduire à 15% les droits de douane. Le marché estime qu'un tel niveau de surtaxes douanières serait gérable pour les constructeurs européens.

L'accord commercial noué entre le Japon et les États-Unis dope l'appétit pour le risque en Bourse, ce mercredi 23 juillet.

Un secteur en bénéficie particulièrement: l'automobile. Stellantis et Renault prennent 5,4% et 2,8% respectivement, en début de séance, tandis que les équipementiers Forvia, Valeo, Opmobility s'adjugent respectivement 5%, 4% et 3,6%. À Francfort, BMW, Volkswagen et Mercedes-Benz prennent tous entre 4,8% et 5,7%.

Donald Trump a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi un accord "énorme" avec le Japon qui ramène les droits de douanesimposés sur les importations japonaises à 15%, soit bien moins que les 25% qui menaçaient de frapper l'archipel à compter du 1er août.

>> Accédez à nos analyses graphiques exclusives, et entrez dans la confidence du Portefeuille Trading

Nissan et Toyota grimpent

Cet accord permet de préserver le secteur automobile japonais. Les exportations d'automobiles japonaises auraient dû être taxées à 25%. Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a fait en sorte de diviser ce taux par deux. Ces surtaxes s'ajoutent aux droits de douanes préexistants de 2,5%, ce qui aboutit à un taux final de 15%.

Les groupes automobiles japonais se sont envolés à la Bourse de Tokyo en réaction à ces annonces. Nissan a pris 8% et Toyota a grimpé de 14,3%.

"L'excédent commercial du Japon avec les États-Unis provient à environ 80% des voitures et des pièces automobiles, ce qui signifie qu'il ne s'agit pas seulement d'un allègement spécifique à un secteur, mais d'une mesure pertinente au niveau macroéconomique. Un tarif douanier de 15% reste une taxe, mais c'est bien mieux que le boulet économique qui pesait sur Tokyo", explique Stephen Innes de Spi AM.

Les marchés espèrent que l'Europe bénéficiera du même traitement que le Japon. "Le marché espère que le taux de 15% pourra également s'appliquer aux importations automobiles européennes. Quand vous discutez avec les constructeurs allemands, un taux de 15% apparaît gérable quand celui de 25% (taux appliqué à l'Europe pour le moment, NDLR) s'avère punitif", explique un analyste du secteur.

"Il y a également l'idée que Trump fait marche arrière ce qui peut porter le secteur dans le dur en Bourse", poursuit-il.

Un secteur plombé par les droits de douane

L'automobile est particulièrement touchée par les droits de douane. Le secteur est à la fois concerné par les droits de douanes frappant le Mexique et le Canada - les constructeurs importent aux États-Unis beaucoup de pièces et de véhicules issus de ces deux pays - par, plus généralement, les surtaxes à l'encontre des importations d'automobiles et d'équipements, ainsi que par les droits de douane sur l'acier et l'aluminium.

Même si, en avril, Donald Trump avait signé un décret permettant de limiter les "doubles peines". Et que les importations de pièces et de véhicules provenant du Mexique et du Canada peuvent voir leurs surtaxes être réduites, à condition de respecter l'accord de libre-échange passé entre les trois pays (accord dit "USMCA" pour "United States Mexico Canada Agreement").

Bernstein écrivait en novembre que Stellantis et Volkswagen importaient du Mexique et du Canada environ 40% des volumes vendus aux États-Unis, un taux qui tombe à 30% environ pour General Motors et environ 25% pour Ford.

Lundi, Stellantis a émis un important avertissement sur résultats, annonçant une perte nette de 2,3 milliards d'euros au premier semestre et 2,3 milliards d'euros de cash brûlé sur la même période. Le groupe franco-italo-américain avait alors évoqué un impact net de 300 millions d'euros lié aux droits de douane sur le premier semestre.

Mardi, General Motors a de son côté indiqué que les droits de douane avaient retranché 1,1 milliard de dollars à son résultat opérationnel ajusté du deuxième trimestre.

Julien Marion - ©2025 BFM Bourse
Vous suivez cette action ?

Recevez toutes les infos sur STELLANTIS en temps réel :

Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse


Par email

Forum suspendu temporairement
Portefeuille Trading
+334.50 % vs +54.39 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008

Newsletter bfm bourse

Recevez gratuitement chaque matin la valeur du jour