Connexion
Mot de passe oublié Pas encore de compte ?

STELLANTIS

STLA - NL00150001Q9 SRD PEA PEA-PME
8.176 € -2.84 % Temps réel Euronext Paris

Stellantis : Fiat se tournera-t-il vers peugeot s'il manque opel ?

vendredi 29 mai 2009 à 19h27
BFM Bourse

par Ian Simpson

MILAN (Reuters) - En cas d'échec de son offre sur Opel, Fiat pourrait se tourner vers PSA Peugeot Citröen, mais une telle aventure ne serait pas sans susciter certaines difficultés.

Selon plusieurs sources, General Motors s'apprête à céder sa filiale allemande à Magna, sonnant le glas des ambitions affichées par l'italien concernant Opel. Mais la volonté de son administrateur délégué Sergio Marchionne de former un nouveau géant de l'automobile demeure intacte et elle pourrait passer par un partenariat avec PSA.

"La stratégie d'expansion de Marchionne est risquée et Chrysler est son maillon faible", estime Jürgen Pieper de Metzler Equities. "Avec Opel, l'ensemble aurait eu un sens. Si l'offre sur Opel échoue, l'ensemble sera trop faible et trop risqué."

Vendredi, Marchionne a déclaré que l'accord conclu avec Chrysler - qui doit encore obtenir le feu vert de la justice américaine - restait sa priorité numéro un et a rejeté l'idée d'un partenariat avec Magna.

NUMÉRO UN EUROPÉEN

En substituant Peugeot à Opel, Marchionne créerait le numéro un européen l'automobile et ferait passer les ventes de Fiat au-delà des cinq millions de véhicules qu'il a dit viser.

"Cela donnerait environ sept millions d'unités. L'argument de la taille serait encore plus pertinent dans le cadre d'un partenariat avec Peugeot, quelle qu'en soit la forme, qu'avec GM Europe", commente Arndt Ellinghorst de Crédit Suisse. "Peugeot rencontre des difficultés similaires: un manque de taille critique sur le marché."

Eric-Alain Michelis, analyste chez SG Securities, estime qu'une alliance entre Fiat et Peugeot ferait sens dans la mesure où les deux groupes entretiennent des relations commerciales depuis une vingtaine d'années.

Un partenariat entre le groupe de Turin et celui de Sochaux pourrait favoriser le développement international de Peugeot et les deux groupes pourraient en outre joindre leurs efforts pour développer leurs produits haut de gamme.

"C'est sensé. Certains disent que (la tentative de Fiat vis-à-vis) d'Opel n'est qu'une sorte d'écran de fumée destiné à détourner l'attention afin que Fiat puisse négocier en coulisses avec Peugeot", dit Michelis.

Mais la réalisation d'une telle entreprise ne serait pas sans embûche.

Peugeot a dit et répété vouloir rester indépendant et Fiat n'a pas forcément les moyens de son ambition française. De plus, dans les deux groupes, l'actionnariat familial reste puissant et un tel projet pourrait susciter des oppositions politiques et syndicales des deux côtés des Alpes.

Michael Tyndall de Nomura souligne par ailleurs qu'un rapprochement devrait forcément impliquer les pouvoirs politiques à Rome et à Paris.

"Je ne pense pas que le gouvernement français, qui a prêté trois milliards d'euros à Peugeot, accepte de financer un projet qui risquerait de se traduire par des pertes d'emplois en France."

Version française Nicolas Delame, édité par Marc Angrand

Copyright (C) 2007-2009 Reuters

Vous suivez cette action ?

Recevez toutes les infos sur STELLANTIS en temps réel :

Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse


Par email

Forum suspendu temporairement
Portefeuille Trading
+335.60 % vs +55.78 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008

Newsletter bfm bourse

Recevez gratuitement chaque matin la valeur du jour