ROUEN (Reuters) - Un mouvement de grève spontanée a été déclenché par des employés de l'usine Renault de Sandouville, en Seine-Maritime, pour dénoncer des réductions de travail.
La direction de l'usine a annoncé des réductions de travail pour les mois de février et mars à l'occasion d'un comité d'entreprise.
Selon le secrétaire CGT de l'établissement, Alain Richeux, le programme pour février ne prévoit que quatre journées de travail sur le modèle Laguna. En mars, le programme prévisionnel est de six journées de travail sur ce même modèle.
"Au lieu de donner de l'argent aux constructeurs, ils feraient mieux de le donner aux salariés", a déclaré Alain Richeux, en référence à l'aide de cinq à six milliards d'euros annoncée mardi par le gouvernement pour Renault et PSA Peugeot Citroën.
La grève doit s'achever à 15h08, à la fin de la journée de travail de l'équipe du matin.
Marc Parrad, édité par Clément Dossin
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